Clic Aide: de l’écoute qui fait du bien

12.04.2021  -  
ULaval Nouvelles

Encadrés par des professionnels en santé mentale, des étudiants en psychologie offrent un service de consultation par vidéoconférence

Il y a un an, faut-il le rappeler, la pandémie frappait de plein fouet, entraînant dans son sillage des problèmes qui ont durement touché la santé mentale des Québécois. Sarah Comte, Geneviève Sanfaçon-Gagnon et Gregory Fortin-Vidah, tous trois étudiants en psychologie à l’Université Laval, marchaient dans un parc — à deux mètres de distance, précisons-le — quand ils ont décidé de faire leur part.

«C’était durant le premier confinement, raconte Sarah Comte. Étant bénévoles à la Maison de la famille, un organisme qui offre des services psychosociaux, on s’est dit que c’était problématique que les consultations soient arrêtées et qu’il existe des moyens de communication que l’on peut utiliser pour continuer à offrir une écoute active.»

Gregory Fortin-Vidah, Geneviève Sanfaçon-Gagnon et Sarah Comte, étudiants en psychologie à l’Université Laval

Clic Aide, l’organisme à but non lucratif qu’ils viennent de lancer, offre du soutien à distance en relation d’aide. Les suivis sont assurés par des étudiants bénévoles issus des trois cycles du programme de psychologie. Que ce soit pour des problèmes de santé mentale, de la détresse psychologique ou des difficultés relationnelles, tout le monde peut faire appel à l’organisme. Il en coûte 20$ par consultation.

Les étudiants sont formés et supervisés étroitement par des professionnels en santé mentale. Chaque semaine, ils peuvent aussi échanger entre eux pour partager leurs connaissances.

Pour ces futurs psychologues, les séances sont l’occasion de s’initier aux réalités du métier, en plus d’acquérir l’expérience nécessaire à leur inscription au doctorat. «L’emploi du temps est très malléable. Les bénévoles, qui ont déjà un horaire chargé avec les études, peuvent choisir leurs clients selon leurs disponibilités. Les lieux permettant de faire ce genre de relation d’aide, seul à seul, sont plutôt rares», souligne Sarah Comte.

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