En mars 2020, la vie des Québécois a changé. La montée des cas de la COVID-19 a forcé l’adoption de mesures sanitaires et sociales jusqu’alors sans précédent chez nous : confinement, distanciation sociale, fermeture de restaurants, de commerces et d’établissements de toutes sortes, télétravail. Tous, nous nous sommes adaptés à ce nouveau mode vie casanier. Un point positif de tout ce temps à la maison est la reconquête de votre cuisine! Les petits plats faits maison, la découverte de nouvelles recettes, le temps passé avec les membres de votre famille autour de la table, n’est-ce pas là de bonnes choses des derniers mois? L’alimentation en temps de pandémie est d’ailleurs une thématique sur laquelle se penche une équipe de chercheurs de l’Université Laval. Bien que certains aspects ne soient pas roses, des côtés positifs sur la nutrition en temps de COVID-19 ressortent de leurs travaux.
Les côtés négatifs
Nous le savons tous, confinement ne rime pas toujours avec plaisir. Certaines mesures de prévention, l’isolement social par exemple, peuvent être des sources de stress, d’ennui et de dépression pour plusieurs. Ces émotions peuvent mener à une surconsommation d’aliments moins nutritifs et/ou d’alcool. De plus, plusieurs foyers ont subi d’importantes pertes de revenus au cours des derniers mois, ce qui peut avoir un effet important sur la qualité des aliments mis sur la table. Ajoutons cela à l’augmentation des prix de certains produits et nous pourrions possiblement observer une augmentation de l’insécurité alimentaire de plusieurs familles.
Ces temps difficiles, tant émotifs qu’économiques, ont forcé plusieurs à délaisser les produits préemballés afin de se tourner vers les fourneaux pour garnir eux-mêmes leur frigo.
Les effets positifs
Cuisinier davantage signifie souvent une alimentation de meilleure qualité! De ce fait, puisque le confinement à la maison nous oblige à passer plus de temps dans la cuisine et diminue le temps de transport à l’extérieur, nos casseroles obtiennent bien souvent plus d’attention de notre part, ce qui améliorent la qualité générale de notre alimentation. Non seulement la qualité des aliments que nous ingérons est-elle supérieure, mais le temps passé en famille à table est l’un des aspects positifs du confinement et du télétravail.
Une étude pour bien le comprendre
Le confinement étant un phénomène récent, plusieurs de ses impacts alimentaires doivent encore être explorés. Comment serait-il possible de connaître en profondeur les répercussions du confinement sur l’alimentation de la population québécoise? En mesurant ses effets positifs et négatifs à grande échelle, bien sûr! Pour y arriver, l’étude NutriQuébec a été mise sur pied au cours de la dernière année. Ce projet est une initiative d’une équipe de chercheurs en nutrition menée par le Dr Benoît Lamarche, directeur scientifique du Centre de recherche Nutrition, santé et société (NUTRISS) de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval. L’objectif de ce projet est de documenter les habitudes alimentaires des Québécois et leur évolution dans le temps, à court et à long terme.
Vous aimeriez y mettre votre grain de sel?
Votre participation pourrait aider les chercheurs à répondre à cette question si importante pour la santé physique et sociale de la population.
Le plus beau dans tout ça? Vous pouvez participer à ce projet à partir du confort de votre foyer, pendant que votre souper fait maison mijote!
Mais ce n’est pas tout!
Pour remercier les sujets de leur contribution à l’étude NutriQuébec, les participants reçoivent un bilan alimentaire personnalisé, en plus de participer à un projet important pour la société.
NutriQuébec est un projet réalisé avec PULSAR de l’Université Laval, une initiative visant à accélérer la recherche en santé durable.
Visitez NutriQuébec pour plus de détails!