Communautés inclusives est le fruit de 5 ans de travail de recherche par une équipe interdisciplinaire de l’Université Laval. Cette équipe s’intéresse au développement de communautés plus favorables à l’inclusion des personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. Parmi les sujets abordés sur la nouvelle vitrine de transfert de connaissances lancée par l’équipe: l’inclusion sportive.
L’inclusion sportive
Les experts ne le répéteront jamais assez, la participation à des activités physiques et sportives peut avoir des retombées positives sur plusieurs plans chez une personne : le développement d’habiletés physiques, la confiance en soi, l’autonomie, l’adoption de saines habitudes de vie et, bien entendu, la santé.
Ce que l’initiative de recherche Communautés inclusives vient documenter et soutenir, c’est le rôle de la participation à des activités physiques et sportives sur l’inclusion sociale de certains groupes qui rencontrent plus souvent des défis pour participer aux activités de leur communauté. C’est le cas entre autres des personnes présentant une déficience intellectuelle.
« De manière générale, nos projets démontrent que les activités physiques et sportives ne sont pas utilisées à leur plein potentiel pour favoriser l’inclusion sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle, » constate Marie Grandisson, professeure en ergothérapie à l’Université Laval, chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et coresponsable de Communautés inclusives.
Outiller pour mieux inclure
S’appuyant sur les expertises en ergothérapie et en travail social des deux coresponsables de l’initiative, ainsi que sur celles de nombreux partenaires, l’équipe a développé une série d’outils destinés aux entraîneurs, aux responsables de services de loisirs et de clubs sportifs, mais aussi aux parents et accompagnateurs de personnes présentant une déficience intellectuelle.
« Notre approche se distingue par le renforcement des capacités locales, par le partenariat avec les personnes concernées et par l’utilisation d’une méthodologie de recherche créative qui facilite la participation des personnes visées par les projets » précise Élise Milot, professeure en travail social à l’Université Laval, chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et coresponsable de Communautés inclusives.
Parmi les outils développés par l’équipe, un guide disponible gratuitement sur leur vitrine détaille sept stratégies pouvant être utilisées par des intervenants de différents milieux pour propulser des communautés inclusives à travers le sport. On y trouve également un outil d’autoévaluation qui facilite la réflexion sur la mise en place des stratégies.
Véritable outil de référence, le Guide pour la mise en place de stratégies d’inclusion par le sport présente les avantages et inconvénients en plus de décrire des exemples inspirants de mise en place pour chacune des stratégies.
Développer des activités unifiées, développer et offrir des formations aux entraîneurs, offrir un soutien aux accompagnateurs, aux coéquipiers, et aux personnes-ressources : autant de stratégies dont tous les secrets se révèlent dans le Guide.
En soutien au guide, l’équipe a aussi créé des capsules vidéo, dont une destinée aux entraîneurs pour faciliter la création d’un climat favorable et une autre, pour rendre les consignes plus efficaces.
Les entraîneurs qui souhaitent s’outiller et se former sont invités à visiter le https://communautesinclusives.com/projets/inclusion-sportive/.
Ressources
Vitrine des Communautés inclusives : www.communautesinclusives.com
Pour tout savoir sur l’inclusion sportive : www.communautesinclusives.com/projets/inclusion-sportive/
Grandisson, M., Martin-Roy, S., Talbot, A., Morin, D., Lamontagne, M.-E., Milot, E., Marcotte, J., Ouellet, B., et Vincent, A. (2021). Guide pour la mise en place de stratégies d’inclusion par le sport. https://communautesinclusives.com/projets/inclusion-sportive/