Scientifiques, soignants, bénévoles et citoyens mobilisés pour les soins de fin de vie

26.05.2021  -  
ULaval Nouvelles

L’Université Laval et Michel-Sarrazin s’unissent pour créer l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie

L’Université Laval est heureuse d’annoncer la création de l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie (ISPFV MS-ULaval) en partenariat avec Michel-Sarrazin.

«Préoccupés avant tout par la qualité de vie des patients et de leurs proches, nous souhaitons contribuer à bâtir une société compatissante et bienveillante en relation avec les soins de fin de vie, exprime la codirectrice de l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel‑Sarrazin – Université Laval, Lucie Baillargeon, professeure au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine. L’Institut prend en compte l’ensemble de la trajectoire de soins du bénéficiaire, de son projet de vie, du diagnostic jusqu’à son décès et au deuil.»

«Par ses activités de recherche et de transfert des connaissances, l’Institut contribuera à l’amélioration de la qualité, à l’accessibilité et à l’équité des soins prodigués aux personnes souffrant de toute maladie incurable et à leurs proches, explique le codirecteur de l’ISPFV MS-ULaval Serge Dumont, professeur émérite à l’École de travail social et de criminologie de la Faculté des sciences sociales. Ce nouvel institut universitaire permettra de consolider ce pôle d’expertise unique au Canada et au sein de l’ensemble de la francophonie.»

Ardents défenseurs de cette vision humaniste, les doyens de la Faculté de médecine, Julien Poitras, et de la Faculté des sciences sociales, François Gélineau, ont uni leurs efforts pour mobiliser la communauté universitaire afin d’assurer la mise en œuvre de l’Institut. Ce dernier se veut une plateforme favorisant les synergies entre la production des savoirs et leur mise en action tant dans les pratiques cliniques et organisationnelles que dans le soutien au développement des communautés au regard des enjeux sociétaux de la fin de vie. Il regroupera les acteurs de la communauté scientifique, de celle des soignants et bénévoles tout en mobilisant la participation citoyenne en appui à l’innovation sociale.

Plus qu’un rassemblement d’expertises, l’Institut souhaite favoriser une culture de recherche et d’enseignement véritablement transdisciplinaire dans le but de soutenir la formation d’une relève qualifiée de cliniciens, de chercheurs et de gestionnaires capables de relever les nombreux défis associés aux enjeux cliniques et sociétaux de la fin de vie.

«La création de cet Institut marque une étape importante de la collaboration historique entre l’Université Laval et la Maison Michel-Sarrazin, première maison francophone en soins palliatifs au Québec qui a ouvert ses portes en 1985, précise la directrice générale de la Maison Michel-Sarrazin, Brigitte Laflamme. Ensemble, nos deux établissements ont toujours appuyé le développement de riches curriculums de formations disciplinaires de base et de programmes de développement professionnel continu spécialisés en soins palliatifs et de fin de vie.» Ce partenariat a permis de créer, en 1997, la première équipe de recherche interdisciplinaire en soins palliatifs du Québec.

«Notre société a beaucoup évolué ces dernières années au chapitre des soins de fin de vie et la création de cet Institut permettra un accompagnement encore plus optimal des malades et de leur famille. Portée par des valeurs humanistes, l’Université Laval est fière de contribuer à relever des défis collectifs complexes, grâce à la collaboration de ses différents experts», commente Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.

Le développement des soins palliatifs et de fin de vie s’inscrit d’emblée dans une perspective interdisciplinaire et l’ISPFV MS-ULaval permettra d’augmenter la formation dans ce domaine d’une grande importance sociale. Au total, sept facultés appuient le projet d’ISPFV MS-ULaval: médecine, sciences sociales, sciences infirmières, pharmacie, droit, théologie et sciences religieuses et philosophie ainsi que plusieurs organismes dont l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés et l’Institut d’éthique appliquée.

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